vendredi 24 août 2007

Dans la rue




Un mur en briques rouges, parce que Bogota est une ville rouge. Lorsque nous étions venus en 2004, les édiles, dans leur bienveillante sagesse, venaient d'autoriser la reprise des opérations immobilières, après un moratoire de cinq années. Pour le plus grand bonheur de quelques aventureux entrepreneurs qui ont pu faire rapidement leur beurre dans la vanille. Résultat, la ville toute entière était un vaste chantier, où éclosaient des immeubles comme ceux-ci à tous les coins de rues. La frénésie semble s'être un peu apaisée, mais les techniques de construction restent les mêmes. Structure en béton, et remplissage des cloisons en briques. Le matériau est idéal. Accumule la chaleur aux heures les plus clémentes de la journée, et préserve du froid pendant la nuit. Parfaite adaptation aux caprices du climat de Bogota où, dit-on, les quatre saisons défilent en une journée. Avec une relative douceur toutefois – nous sommes proches de l'équateur, puisqu'aucun de ces immeubles ne disposent de système de chauffage. Tout juste une cheminée pour parer aux pires rigueurs de l'hiver austral.




Et au pied de ses immeubles, dans ses rues transversales qui viennent briser la belle régularité de ce plan en damier, tout droit hérité des meilleurs urbanistes U.S, surgissent de temps à autres, des survivances du vieux Bogota. Pour vous rappeler qu'ici, si vous êtes bien en Amérique, c'est au Sud que nous sommes.




Allez, une petite dernière pour la route... juste comme ça, shootée au vol, derrière les grilles d'une maison résidentielle dans la rue. Ne me demandez pas pourquoi toutes ces délicieuses nymphettes de celluloïd bronzaient ici, sous le chiche soleil de midi. Mais ça fait une une belle photo. Enfin... moi je trouve.

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