mardi 11 septembre 2007

Caribe



OK... troisième jour, et je me suis un peu réconcilié avec les Caraïbes. À condition d'adopter le mode de survie adequat, et d'assumer sa condition de touriste de base.




En deux mots, piscine, clim' et sieste jusqu'à 15h, et ensuite sortie de deux heures dans la fournaise, pour revenir se baquer une petite heure avant le dîner. La tenue doit s'adapter aussi, mais comme je sais que des collègues me lisent, je ne rentre pas dans les détails, histoire de ne pas casser mon image au boulot. Maintenant, je les connais, ils ont mauvais fond, et je sais qu'il sont déjà en train de m'imaginer en tongs et short. C'est le moment d'ajouter que ce midi, sur ma chaise longue, pendant que je regardais les cocotiers et les palétuviers des jardins de l'hotel, une pensée émue pour mes petits camarades en train de travailler a joué un rôle certain dans ma réconciliation avec les Caraïbes.




En revanche, je n'aime toujours pas la ville, ni cette habitude qu'ont les gens ici de t'alpaguer pour un oui, pour un non. Même les chauffeurs de taxi montent aux asperges quand ils te croisent dans la rue.




Ensuite, la vieille ville est jolie...




... ça, on ne peut pas dire le contraire. Elle peut même être étrange, de par les brusques cassures de niveaux de vie qui affleurent sur les murs.




Quelques dizaines de mètres à peine séparent ces deux photos. Mais il est bien difficile de se départir de cette désagréable impression qu'on attend trop le pigeon à Cathagène.




Et comme ce n'est pas spécialement dans la nature des Bogotanos, ça fait bizarre. Peut-être aussi qu'une ville comme Bogota, pour bien différente qu'elle soit, reste sans doute plus facilement lisible au citadin que je suis que ne l'est Carthagène, à mi-chemin entre authenticité et Luna Park bidon.

Reste que je suis tout de même content d'avoir vu un autre visage de la Colombie, d'autres métissages, qui me rappellent furieusement ceux de mon fils, qui fait, décidément, très couleur locale ici.




P.S : Et puisque l'un d'entre-eux s'est manifesté par le biais d'un commentaire sur mon post précédent, si vous aimez les photos, deux éminents photographes (des vrais, eux), interviennent parfois sur ce blog. Allez donc voir leurs sites. Celui de Alain G., brillant photographe de concert, mais aussi street photographer inspiré, et celui de Patrick Imbert, portraitiste ultra-talentueux, et auteur de la célébrissime série, La Terre vue du sol.

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